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Simili-viandes : l'investissement s'accélère

Ça y'est ! Good Food Institute, l’ONG américaine qui fait la promotion de la viande, des produits laitiers et des œufs à base de plantes, a publié le 17 mai un rapport mondial sur l'avancée des start-up développants des substituts aux produits animaux.

In vitro VS viandes végétales

Côté viande, le rapport distingue « la viande in vitro, issue de cellules-souches et aux vertus écologiques contestées et leurs imitations à base de végétal (soja, pois, céréales…).

Simili-viandes : l'investissement s'accélère

Sur ces 2 créneaux, les investissements ont le vent en poupe et s'accélèrent depuis les 5 dernières années :

  • Côté simili-viandes végétales, les États-Unis ont déjà une longueur d'avance avec un investissement de 678 millions de dollars en 2019 (contre 300 seulement en 2015). L'Europe avance plus timidement avec un investissement qui avoisine tout juste les 80 millions de dollars en 2019. Ce sont les steaks végétaux de Beyond Meat et Impossible Foods qui sont les vraies stars de ce segment. Ces start-up suscitent l'intérêt par  leurs progrès techniques dans l’approche « biomimetique ».

 

  • Le secteur de la viande in vitro, est lui encore plus dynamique avec des montants qui ont doublé entre 2017 et 2018, mais n'atteignant seulement 49 millions de dollars à travers le monde.

Si la viande à partir de cellules-souches (in vitro) est plus médiatisée, elle reste, pour les investisseurs en capital-risque, une part de marché minime par rapport aux simili-viandes végétales. En 2018 aux États Unis, la viande in vitro a généré seize fois moins d'investissement que sa version végétale.

Après le lait, place désormais à la viande végétale ?

En 2018 en France, la simili-viande végétale est en croissance de 38% dans les supermarchés et 23% des foyers en consomment. ``

Simili-viandes : l'investissement s'accélère 2

Mais l’Europe n’est sûrement pas la priorité de ces entreprises « Ces sociétés visent plutôt l’Asie et l’Afrique. Leur problématique est de nourrir en protéine de qualité les populations émergentes », explique Mathieu Vincent de DigtalFoodLab. Et il en va de même pour la viande in vitro : « l’objectif affiché d’une start-up comme Higher Steaks en Grande-Bretagne, est de fournir du porc in vitro à destination de la Chine. »

« 80 % des montants investis dans les start-up de la foodtech vont aux nouveaux services de livraison comme UberEats. » explique Mathieur Vincent. Il est dommage de voir partir tous ces investissements auprès d'entreprises américaines, lorsqu'on on connait le retard actuel de l'Europe sur le sujet de la Food Science.

Et demain, après la viande, place au poisson ? Affaire à suivre de près...




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