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Vendre son restaurant en temps de pandémie : bonne ou mauvaise idée ?

L’économie française est largement affectée par la crise sanitaire et l’immobilier commercial ne semble pas faire exception. Plus particulièrement, les mesures gouvernementales prises pour lutter contre la pandémie ont impacté les recettes et le chiffre d’affaires des restaurants et bars.

crise sanitaire et restaurationEst-il donc conseillé de vendre son restaurant en temps de pandémie ?

Une demande impacté des acquéreurs frileux

En tant de crise, la confiance vis-à-vis du marché est amoindrie et la demande est ébranlée. Un restaurateur du 10ème, présent sur la base d’acheteurs potentiels de Feezless nous explique justement « si l’offre de fonds de commerce en restauration va augmenter en raison de la pandémie, la demande elle, baisse. Les acquéreurs peuvent se rapprocher des tribunaux de commerce pour les reprises en liquidations judiciaires, mais en temps de crise sanitaire le risque est élevé ». 

En effet, les mesures de « stop & go » qui varient au fil des phases de confinement et déconfinement impactent la visibilité à long terme et les décisions d’endettement en pâtissent.

À cela s’ajoutent certaines difficultés dans l’obtention des crédits. En effet, les banques sont mises sous pression pour soutenir l’activité mais ne disposent pas de fonds infinis. De plus, les profils de certains acheteurs sont plus risqués (perte d’emploi, chômage partiel), ce qui tend à augmenter les taux d’intérêts ou le montant de l’apport nécessaire. Enfin, les délais de traitement des dossiers peuvent également être allongés ce qui retarde les projets d’achats.

Pourtant, le marché n'est pas affecté aussi gravement qu'on aurait pu l'imaginer

Les transactions immobilières dans le secteur de la restauration n’ont pas enregistré de fortes baisses par rapport à 2019. Au long de notre prospection commerciale, nous avons par exemple constaté que 35% des acheteurs étaient à la recherche d’un bar, malgré la crise sanitaire. 

Ce constat s’observe également par une simple recherche sur le site du Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) qui suffit à le constater. On observe ainsi que le nombre d’annonces de cession de fonds de commerce enregistrées en 2019 est de 10420 contre 7983 en 2020.

Un marché qui se segment et permet à certains vendeurs d'éviter une dévalorisation

Un restaurateur du 10ème arrondissement nous confie : « Les vendeurs se divisent en plusieurs profils : ceux qui sont en liquidation judiciaire et sont contraints de vendre et d’autres agissent sur une cession de fonds et espèrent valoriser leur bilan. Il est difficile d’évaluer le bilan d’un restaurant durant cette période : durant l’été les restaurants étaient contraints d’ouvrir en acceptant moins de clients pour respecter les mesures de distanciation sociale ».

En effet, tous les secteurs ne sont pas impactés de la même manière. Si certains voient leur trésorerie chuter fortement, d’autres réussissent à s’en sortir grâce à la vente à emporter par exemple. 

Notre acheteur ajoute ainsi « on observe que les restaurateurs qui s’en sortent le mieux avaient déjà un modèle hybride (vente à emporter/ sur place) avant la pandémie. Et aujourd’hui ils peuvent compter sur cette clientèle adepte de la vente à emporter pour maintenir leur chiffre d’affaires. Analyser ces tendances de marché est indispensable pour répondre aux nouvelles attentes des clients ».

D’autres acteurs profitent du fond de solidarité mis en place par l’Etat pour résister à la crise. Ils pourront donc différer leur projet de vente à 2021/2022 et profiter de meilleures conditions de vente. Mais, pour les autres, ils n’auront d’autres choix que de vendre du mieux qu’ils peuvent, à un prix couvrant au moins leur passif. 

Dans ce contexte, la digitalisation du secteur montre d’autant plus son utilité. En effet, grâce à une mise en relation avec des acquéreurs ayant une bonne connaissance du marché et donc des risques liés, les vendeurs pourront défendre leur bilan « hors crise » et rassurer les acheteurs quant au potentiel de leur bien. De plus, les acquéreurs « experts » maîtriseront mieux les risques d’investissement liés à la pandémie sur le secteur. 

En outre, ces plateformes digitales comme Feezless, jouissent de spécialistes dans la cession de fonds de commerce qui seront de véritables intermédiaires pour construire des stratégies d’acquisition ou de vente, les plus efficaces possibles.

Pour répondre à la question si vendre son restaurant en tant de pandémie est judicieux, il faudra considérer le type de fonds de commerce, analyser les bilans et performances « hors pandémie » et mettre au point une stratégie de vente bien ficelée. Enfin, les décisions gouvernementales à venir et la gestion de sortie de crise orienteront peut-être différemment les décisions d’investissement des acquéreurs.  

 


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